Se qu'on fait, lorsqu'on est paresseux ... [Elinil & Okami]

**Elinil** Jeu 8 Juil - 23:38

Un grand bâillement.
Il s'ennuyait à mourir. C'était bien la journée de tout les jours, la journée identique depuis qu'il s'est fait ''emprisonner'' dans l'armée. La journée où il s'endormait toujours vu la banalité du temps qui passait sans rien foutre.
Un deuxième bâillement.
Oh la la. Aujourd'hui, c'est bien pire que d'habitude. Le vampire était quelque part dans le QG de l'armée -il ne sait où, il s'est endormit et a complètement oublié- et en apercevant le nombre de personnes réduites présentes, que cette journée-ci il s'était bien ''réveillé'' tôt, de son nom, Elinil, en avait profité pour prendre la pause, en s'étendant de tout son long sur un canapé non-loin de la sale principale au rez-de-chaussée. En fait, le pauvre vampire débordait toujours de travail.
Mais il ne l'exécutait jamais. C'est le cas encore aujourd'hui et il le savait.
Un troisième bâillement.
Ah, depuis son arrivé, il s'est bien rendu utile pourtant. Pas en matière de missions par exemple. Lorsqu'il était beaucoup plus jeune, il devenait souvent, voir toujours, le centre d'intérêt que tout le monde se moquait et agaçais d'une manière plus que déplaisante qui était ... pratiquement inhumaine. Pourtant, c'est bien se que ces gens étaient. Des petits humains. Bien qu'il ait un prénom, on ne l'utilise pas vraiment. ''Monstre'', ''vampire'', ''abomination'', c'était plutôt ces choses-là. Il avait servit et sert encore, présentement, d'une espèce de défouloir vivant sur lequel tout le monde de la place pouvait frapper, insulter et vous pouvez deviner le reste.
Bref. Le seul service qu'il ait accomplit de son plein gré était de rapporté un verre d'eau à un de ses supérieurs (dans lequel il avait craché), dont il ne sait le grade ni le nom et Elinil s'en moquait. Ces sortes d'infos, ils les avaient bien profond dans l'arrière-train.
Malgré sa docilité et qu'il ne portait mal à aucuns gens, Elinil restait détester mais on lui envoyait toujours des missions ou bien de requêtes, qu'il déchirait en mille morceaux aussitôt entre ses mains. Il n'y retrouvait pas son intérêt, donc il n'accomplirait pas.
… Bien qu'il doute que la punition allait le frapper bientôt. Voilà un mois sans qu'on lui ait affligée une correction. Il allait s'en sortir bien mal au point, comme d'habitude, mais sa régénération rapide dû à être un vampire l'aidera une fois de plus. Il ne restera plus que de simples petites cicatrices.
Un quatrième bâillement.
Sortant de son état de paresse pour de bon, Elinil étira ses bras vers le haut, pour ensuite placer ses mains, les doigts entrecroisés derrière la tête. Il croisa les jambes dont les talons de ses pieds étaient installés sur le bras à l'autre extrémité du canapé et soupira. La place regorgeait désormais de beaucoup plus de gens, au point que s'en était désormais trop bruyant pour le jeune vampire. Elinil renferma les coudes vers lui, de manière à couvrir ses oreilles sans vraiment déplacer ses mains d'endroits.

-*Ils sont bruyants. C'est moi le chien ici apparemment et se sont eux qui passe leurs temps à japper.*

En un rien de temps, un peu plus tard c'est-à-dire, plusieurs petits groupes commença parfois à le dévisager soit d'horreur ou en pure moquerie. Elinil répliqua en ignorant simplement en regardant le plafond en faisant une mine totalement in-intéressé. Se qui avec succès réussie à en provoquer un. Un gros costaud. Pendant qu'Elinil faisait le sourd d'oreille, l'homme de l'armée en question vînt vers lui et celui-ci n'avait pas vraiment l'air d'apprécier la réaction du vampire face à la ... comment dire ... ''provocation''. Elinil restant toujours allongé, ne fit aucune réaction et ne bougea pas. L'homme fronça les sourcils et de ses deux grosses mains, empoignèrent le col de la veste d'Elinil, le soulevant de sa belle source de confort. Sans broncher, Elinil le regarda dans les yeux, d'une manière la plus froide et plus perçante que l'ont peut lancer. Il souriait malicieusement en plus. L'homme costaud lui frappa au visage, vexé par son courage et surtout parce que le vampire ne démontrait aucune crainte. La joue rouge, Elinil reprit son expression facial d'avant. Poker face, mais une véritable. Il n'avait pas peur.

-''Ce n'est pas une poignée de main d'habitude ? J'ai entendu ça, ça ne doit être qu'une plaisanterie alors. Enchanté de vous connaitre, monsieur gros bras. Voudriez-vous des patates avec ça, milord ?'' Sourit Elinil, révélant la pointe de ses canines.

-''Je déteste les vermines de ton genre. Les vampires sont tous les mêmes: sauvages. Tu ferais mieux de rester tranquille dans ton coin, insecte, avant que je décide de te tuer. Je me demande pourquoi les grands supérieurs ne l'ont pas déjà fait.'' Fit-il, en détournant complètement les provocations qui firent probablement que monter sa colère.

-''Parce que je suis trop beau et je vous manquerais probablement trop, humain sans cervelle. Maintenant, lâche-moi et recule, tu sens encore plus mauvais d'aussi proche ...'' Finit Elinil, d'un sourire blagueur.

Elinil détourna la tête pour voir que des gens complètement silencieux, regardant la scène. Il adorait et détestait en même temps. Il adorait les embrouilles. Il détestait qu'on le déteste encore plus alors qu'il n'avait rien fait et que les autres commençaient toujours à l'embêter sans raison. Fronçant les sourcils à son tour, en l'instar d'un moment, les yeux d'Elinil flashèrent rouges et il dévoila ses canines tout en hissant. Se qui en fit partir quelques-uns et les autres reculèrent de quelques pas. Mais tous sachent bien. Des multiples scènes comme celles-ci se sont déjà produites et malgré le nombre imaginable de fois, Elinil n'a jamais fait de mal à personne, il ne faisait que faire peur. Dieu sait qu'il ne faisait que cela pour l'auto-défense et son ''plaisir'' personnel. Les autres l'observaient comme d'habitude de la même manière.
Occupé à observer, Elinil se fit frapper au même endroit encore. Cette fois-là, il était sûr qu'il goûtait à son propre sang à l'intérieur de sa bouche. Oh, comme ceci lui donnait une soif particulière soudaine ...
Sa joue était déjà rouge et un peu enflé. Elinil croyait qu'il allait recevoir un autre coup, mais il s'en moquait. Cependant, il n'en reçu aucun. Quelqu'un d'autre s'était imposé dans la place. Toujours soutenu du sol, le vampire regarda toujours en direction du costaud avec son visage toujours impassible. Ce regard de défis ... Cependant, l'homme de l'armée avait changé son regard de direction, regardant la personne qui venait de faire son entré.